⇒ Établi à partir des données disponibles le 11/01/2024
Résumé
L’année 2023 s’est principalement déroulée sous l’influence d’un épisode El Niño de forte intensité, précédé en début d’année de conditions La Niña déclinantes.
PRÉCIPITATIONS |
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Le bilan pluviométrique de la Nouvelle-Calédonie en 2023 est déficitaire. Le cumul annuel moyen sur le pays s’établit à 1 385 mm, soit 12 % de moins que la valeur de référence (1991-2020). Ce bilan moyen cache de fortes disparités d’un mois à l’autre, ainsi qu’un contraste notable entre le nord et le sud du pays :
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TEMPÉRATURES |
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Avec une température moyenne annuelle de 23,5 °C en 2023, l’écart à la normale 1991-2020 est de – 0,1 °C, faisant de 2023 l’année la plus fraîche de ces 17 dernières années en Nouvelle-Calédonie, à égalité avec 2019 et 2013. Ces températures relativement fraîches au regard du contexte de réchauffement climatique actuel (+1,3 °C en 50 ans en Nouvelle-Calédonie) s’expliquent principalement par la survenue en juin de l’épisode El Niño de forte intensité.
Au fil des mois, les températures ont régulièrement oscillé autour des valeurs de saison. On observe cependant :
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Le bilan complet
1- Contexte climatique planétaire et régional en 2023 : El Niño doublé du réchauffement climatique
À l’échelle planétaire, dans un contexte de réchauffement climatique toujours croissant, doublé de l’apparition du phénomène El Niño dès juin 2023, la température moyenne observée à la surface du globe dépasse la référence 1850-1900 de +1,48 °C (estimation proposée par le Copernicus, le 9 janvier 2024), faisant de 2023 l’année la plus chaude jamais enregistrée depuis plus d’un siècle (illustration 1). D’après l’Organisation Météorologique Mondiale (OMM), « Le phénomène El Niño 2023-2024 risque d’aggraver encore la chaleur en 2024, car c’est généralement après être arrivé à son apogée qu’il a le plus d’impact sur les températures mondiales. » (source : Un climat 2023 record, avec des répercussions majeures – OMM, 30 novembre 2023).
Illustration 1 : Évolution des anomalies de température planétaire annuelle entre 1881 et 2023, par rapport à la période de référence 1850-1900.
Source : NASA/GISS/GISTEMPv4
Associé à ce réchauffement climatique global, l’océan planétaire a lui aussi connu une remarquable envolée de ses températures en 2023 : avec depuis juillet, une hausse de l’ordre de +0,3 °C au-dessus des valeurs les plus chaudes jamais enregistrées jusqu’à présent (source : NOAA OISST V2.1), la température de l’océan à l’échelle planétaire est la plus élevée que l’on ait connue depuis le début des mesures (illustration 2).
Illustration 2 : Températures quotidiennes de l’océan à l’échelle planétaire en 2023 (courbe noire), comparativement à l’année 2022 (courbe orange) et aux années 1981 à 2021 (courbes grises).
Source : Climate réanalyser – NOAA OISST V2.1
Dans l’océan Pacifique, l’année 2023 a débuté sous l’influence d’un épisode La Niña déclinant. Puis dès le mois de juin, un épisode El Niño s’est mis en place et a rapidement gagné en intensité. Il a atteint un stade de forte intensité dès le mois d’octobre et a encore continué à gagner en intensité jusqu’en toute fin d’année (illustration 3).
Illustration 3 : Évolution de l’indice Nino 3.4, indice qui traduit la présence et l’intensité de La Niña et d’El Niño, entre janvier 2022 et décembre 2023.
Source : Mercator Océan PSY3V4
Au voisinage de la Nouvelle-Calédonie, les épisodes La Niña et El Niño ont entraîné une évolution atypique des anomalies de température de surface de l’eau en 2023, sans doute dus à l’effet combiné du réchauffement climatique planétaire et de l’épisode La Niña qui s’était mis en place en 2022 : cela avait conduit à l’apparition d’anomalies d’eaux chaudes record à l’ouest du Pacifique équatorial et jusqu’au voisinage de la Nouvelle-Calédonie (voir le Bilan climatique 2022), occasionnant un temps exceptionnellement pluvieux et chaud sur le pays en 2022. Ces eaux anormalement chaudes aux abords du pays avaient atteint une telle intensité qu’elles ont persisté jusqu’en septembre 2023, et ce, malgré l’émergence d’El Niño dès juin 2023 qui aurait dû apporter des eaux froides à l’ouest du bassin Pacifique. Ce n’est qu’à partir d’octobre que des anomalies froides y ont enfin pris place (illustration 4).
Illustration 4 : Anomalies de température de surface de l’océan Pacifique au cours des trimestres
jan-fév-mars, avr-mai-juin, juil-août-sept, et oct-nov-déc de l’année 2023.
Source : Climate réanalyser - ECMWF ERA.5 ; Période de référence : 1979-2000
Ainsi, dans ce contexte de surchauffe océanique en 2023, le temps et les régimes de pluie en Nouvelle-Calédonie ont été particulièrement bouleversés tout au long de l’année.
2- Bilan des précipitations en Nouvelle-Calédonie : un cumul annuel déficitaire qui cache de fortes disparités d’un mois à l’autre
Cumul annuel, rapport à la normale et classement de l’année 2023
Le bilan pluviométrique de la Nouvelle-Calédonie en 2023 est déficitaire. Le cumul annuel moyen1 sur le pays s’établit à 1 385 mm, soit 12 % de moins que la valeur de référence (1991-2020). Bien que l’année 2023 se classe parmi les années sèches en Nouvelle-Calédonie (illustration 5), son cumul annuel moyen cache en réalité de fortes disparités d’un trimestre à l’autre, ainsi qu’un contraste notable entre le nord et le sud du pays.
Illustration 5 : Classement des années de 1961 à 2023, établi sur la base du cumul annuel moyen de pluies en Nouvelle-Calédonie.
Source : Météo-France Nouvelle-Calédonie
Note : 1/ Moyenne établie à partir des données de 16 stations météorologiques disposant de normales 1991-2020 et réparties uniformément sur la Nouvelle-Calédonie..
Répartition géographique des précipitations
En 2023, les cumuls annuels de pluie s’échelonnent entre 659 mm à la station de Ouaco (commune de Kaala-Gomen) et 3 065 mm à la station de Montagne des Sources (commune de Yaté). Les cumuls annuels ont été majoritairement déficitaires du fait de nombreux mois très peu arrosés entre mai et décembre. C’est surtout la moitié nord de la Grande Terre ainsi que Lifou et Ouvéa qui ont connu les déficits les plus importants, avec jusqu’à - 27 % de déficit de pluie à Voh. Seul le sud de la Grande Terre et Maré ont connu des conditions légèrement excédentaires en moyenne annuelle, car arrosés plus abondamment que les autres régions par les quelques épisodes de fortes pluies qui ont abordé le pays au cours de cette année (illustration 6).
Illustration 6 : Cumuls annuels de précipitations (en mm) et rapports aux normales 1991-2020
des cumuls annuels de précipitations en 2023 (en %).
Source : Météo-France Nouvelle-Calédonie.
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Épisodes des précipitations au fil des mois
En 2023, les mois se suivent mais ne se ressemblent pas. En effet, hormis durant les 4 premiers mois de l’année au cours desquels on a connu des pluies conformes aux valeurs de saison, des extrêmes de précipitations se sont succédé au cours des mois suivants, comme en témoigne l’illustration 7 .
Illustration 7 : Cumuls mensuels moyens de précipitations en 2023 en Nouvelle-Calédonie au regard des normales mensuelles 1991-2020.
Source : Météo-France Nouvelle-Calédonie.
De janvier à avril 2023, et dans la continuité de l’année 2022, sous les effets persistants de La Niña, le temps est souvent resté instable avec un temps tropical très présent (+45 % de jours supplémentaires) aux dépens d’un alizé stable en retrait (– 25 % de jours supplémentaires) par rapport aux normales de saison (illustration 8).
Illustration 8 : Nombre de jours de chaque type de temps entre janvier et avril 2023 (en bleu) par rapport aux normales 1991-2020 (en orange)
Source : Météo-France Nouvelle-Calédonie.
Durant cette période, six phénomènes cycloniques ont été comptabilisés, doublés de 4 épisodes de fortes pluies :
- Les dépressions tropicales modérée (HALE) et forte (IRENE), ainsi que la dépression tropicale faible (TD06F) en janvier.
- Le cyclone tropical GABRIELLE et les fortes pluies du 24 et 25 en février.
- Les cyclones tropicaux intense et très intense JUDY et KEVIN ainsi que l’épisode pluvio-orageux du 15 au 18 en mars.
- Les fortes pluies du 11 au 19 avril.
Malgré cette succession de mauvais temps au cours de ces 4 premiers mois, le bilan pluviométrique est conforme aux valeurs de saison (– 5 % de pluie par rapport aux normales) car les pluies associées à ces épisodes n’ont touché que partiellement le pays.
De mai à août, le temps a été exceptionnellement sec et frais (record de sécheresse de rang 2 à l’échelle du pays). Cette période s’est déroulée dans une phase de transition très rapide d’ENSO2 : alors que des conditions neutres étaient présentes en mai, l’émergence d’El Niño durant le trimestre juin-juillet-août a été favorable à l’installation durable de hautes pressions sur le Pacifique ouest, comme en témoigne leur configuration en « fer à cheval », caractéristique d’El Niño (illustration 9, zone hachurée). En Nouvelle-Calédonie, ces hautes pressions ont agi comme un rempart faisant obstacle aux descentes d’air tropical humide venant de l’équateur ainsi qu’aux perturbations australes venant du sud. Elles ont été propices à la recrudescence d’alizés stables sur le pays (+ 35 % par rapport aux normales 1991-2020). Les perturbations australes, habituellement vectrices de pluies sur la Nouvelle-Calédonie en cette saison, ont circulé le long du 40ᵉ Sud au cours de cette période et n’ont occasionné que des fronts froids peu actifs, donc peu pluvieux. Ainsi, on a enregistré au cours des mois de mai à juillet 2023 un déficit cumulé de pluie de - 74 %, ce qui classe ce trimestre au 2ᵉ rang des trimestres mai-juin-juillet les plus secs depuis le début des mesures, après celui de 1957 (- 75 %). Ce n’est qu’à la toute fin du mois d’août, à partir du 30, que les pluies sont véritablement revenues.
Illustration 9 : Anomalies de pression atmosphérique au cours du trimestre juin-juillet-août 2023.
Source : Climate réanalyser - ECMWF ERA.5 ; Période de référence : 1979-2000
Note : 2/ ENSO : El Niño Southern Oscillation. C’est le phénomène climatique qui provoque l’oscillation entre El Niño, La Niña et la phase neutre.
De fin août à octobre, le temps a été exceptionnellement pluvieux (record de précipitations de rang 2 à l’échelle du pays). Durant cette période, les conditions El Niño étaient en place et l’on s’inquiétait fortement que la sécheresse précoce amorcée au cours du trimestre précédent ne persiste et n’entraîne la Nouvelle-Calédonie vers une sécheresse sévère. En effet, de hautes pressions atmosphériques cohérentes avec la présence d’El Niño sont restées comme prévu présentes durant ces 3 mois d’août à octobre sur l’ouest du Pacifique, couvrant la Nouvelle-Calédonie (illustration 10). Mais c’était sans compter sur la persistance d’anomalies chaudes de l’océan au voisinage de la Nouvelle-Calédonie qui, couplées à des instabilités passagères en haute atmosphère, ont permis à 3 reprises, les 30 et 31 août, les 14 et 15 septembre et le 17 octobre, de déclencher d’intenses épisodes pluvieux. À ces pluies s’ajoute aussi le passage du cyclone tropical LOLA du 24 au 29 octobre, cyclone très précoce qui a occasionné d’importantes précipitations, notamment sur la côte Est et l’extrême sud de la Grande Terre ainsi qu’aux Loyauté. Au total, on a enregistré au cours des mois d’août à octobre 2023, un excédent de pluie de +124 % en moyenne pays. Ainsi, et contre toute attente, ce trimestre se classe au 2ᵉ rang des trimestres août-septembre-octobre les plus pluvieux depuis le début des mesures après celui de 2022 (+ 174 %). Les quantités d’eau apportées au cours de ces 3 mois ont permis de rééquilibrer complètement le manque d’eau du trimestre précédent, ce qui présageait de connaître une fin d’année 2023 à l’abri d’une sécheresse sévère. Hélas, les mois de novembre et décembre 2023 ont à nouveau apporté leur lot de surprises !
Illustration 10 : Anomalies de pression atmosphérique au cours du trimestre août-septembre-octobre 2023.
Source : Climate réanalyser - ECMWF ERA.5 ; Période de référence : 1979-2000
En novembre et décembre, le temps redevient très sec (record de sécheresse de rang 1 à l’échelle du pays), les alizés soutenus soufflent sans discontinuer et le risque d’incendie devient extrême. En cette fin d’année 2023, El Niño a atteint sa pleine maturité : des anomalies froides de température de surface de l’océan se sont enfin mises en place au voisinage de la Nouvelle-Calédonie (illustration 4), favorisant un alizé soutenu omniprésent (50 jours consécutifs entre le 29 octobre et le 18 décembre) et un temps très sec. En deux mois, on n’enregistre à l’échelle du pays que 70 mm de pluies (principalement tombées durant la deuxième quinzaine de décembre) au lieu des 230 mm habituellement attendus en cette saison. Ainsi, avec un déficit de pluie de - 70 %, le bimestre novembre / décembre 2023 est le plus sec parmi tous les bimestres novembre / décembre observés depuis le début des mesures. Le risque d’incendies est exacerbé. Le 11 décembre, c’est d’ailleurs toute la Grande Terre qui se trouve en risque de feu « extrême » (illustration 11). Ce n’est qu’à partir du 18 décembre qu’un temps chaud et humide commence à concerner le pays, apportant çà et là le retour de quelques pluies.
Illustration 11 : Carte du risque de feu de forêt publiée sur le site Internet meteo.nc le lundi 11 décembre 2023.
Source : Météo-France Nouvelle-Calédonie.
Épisodes pluvieux remarquables
Dans ce paragraphe, nous nous intéresserons aux épisodes pour lesquels au moins une station a enregistré un cumul quotidien ≥ 50 mm, et si le cumul pays moyen de l’ensemble des stations disponibles ce jour-là est ≥ 50 mm sur la durée totale de l’épisode. (Sur le graphique de l’illustration 12, on a néanmoins rajouté l’épisode correspondant au passage du cyclone LOLA bien que celui-ci n’ait pas occasionné de pluies ≥ 50 mm en moyenne pays).
L’année 2023 ne restera pas, comme sa prédécesseuse, une année mémorable en termes d’épisodes pluvieux remarquables. Néanmoins, les 4 premiers mois de l’année ont été marqués par 7 phénomènes pluvieux typiques de la saison humide. On a connu par ailleurs au cours des mois d’août à octobre 3 épisodes de fortes pluies plutôt inattendus en cette saison ainsi que la survenue du cyclone tropical LOLA, particulièrement précoce (illustration 12)
Illustration 12 : Épisodes pluvieux les plus remarquables en 2023. La taille des bulles est proportionnelle au cumul de pluie moyen de l’épisode (la valeur du cumul moyen au cours de l’épisode, exprimée en mm, est indiquée au centre de chaque bulle).
Source : Météo-France Nouvelle-Calédonie.
3- Bilan des températures en Nouvelle-Calédonie : des nuits hivernales bien fraîches, comme on n’en avait pas connues depuis longtemps.
Température annuelle, écart à la normale et classement de l’année 2023
Avec une température moyenne annuelle3 de 23,5 °C en 2023, l’écart à la normale climatologique 1991-2020 est de – 0,1 °C, faisant de 2023 l’année la plus fraîche de ces 17 dernières années en Nouvelle-Calédonie, à égalité avec 2019 et 2013 (illustration 13). Ces températures relativement fraîches au regard du contexte de réchauffement climatique actuel (+1,3 °C en 50 ans en Nouvelle-Calédonie) s’expliquent principalement par la survenue en juin de l’épisode El Niño de forte intensité. Ce dernier a occasionné des nuits particulièrement fraîches au cœur de l’hiver, en juin et en août, ainsi que des journées elles aussi en dessous des valeurs saisonnières entre août et novembre (illustrations 14 et 15).
Illustration 13 : Écart à la normale 1991-2020 des températures moyennes annuelles en Nouvelle-Calédonie de 1965 à 2023. La ligne en pointillés montre la tendance au réchauffement.
Source : Météo-France Nouvelle-Calédonie.
Note : 3/ Moyenne établie à partir des données de 9 stations météorologiques disposant de normales 1991-2020 et réparties uniformément sur la Nouvelle-Calédonie.
Évolution des températures au fil des mois
Entre janvier et mai 2023, les températures minimales et maximales ont oscillé de mois en mois autour des valeurs de saison.
Entre juin et août, avec l’émergence d’El Niño, les températures fraîchissent sensiblement la nuit, avec des températures minimales de 15,3 °C en moyenne pays au cours de ce trimestre, soit 1,1 °C sous les normales. Il faut remonter à 2006 pour retrouver un hiver aussi frais.
Ces écarts négatifs par rapport aux valeurs de saison concernent ensuite les températures maximales d’août à novembre, avec une température de en moyenne pays et des écarts aux normales compris entre - 0,4 et - 0,9 °C au cours de ces 4 mois.
Au mois de décembre en revanche, sous l’effet d’un vent Est-Nord-Est longuement présent durant la deuxième quinzaine du mois, les températures diurnes comme les températures nocturnes repartent à la hausse : la température moyenne pays atteint 26,4 °C, soit +0,8 °C au-dessus de la normale.
Illustration 14 : Évolution des températures minimales mensuelles en 2023 (en bleu) au regard de la température moyenne de référence 1991-2020 (en gris) en Nouvelle-Calédonie.
Source : Météo-France Nouvelle-Calédonie
Illustration 15 : Évolution des températures maximales mensuelles en 2023 (en rouge) au regard de la température moyenne de référence 1991-2020 (en gris) en Nouvelle-Calédonie.
Source : Météo-France Nouvelle-Calédonie
4- Bilan de foudroiement
Chiffres clés
Sur l’ensemble du domaine terrestre de la Nouvelle-Calédonie, 4 299 éclairs nuage-sol5 et 64 jours d’orage7 ont été comptabilisés. L’année 2023 se place à la 5e place des années les moins foudroyées de la période 2014-2023.
JANVIER est le mois le plus foudroyé de l’année avec 2 347 éclairs nuage-sol enregistrés.
AVRIL est le mois le plus orageux de l’année avec 16 jours d’orage. Avril 2023 devient ainsi le mois d’avril le plus orageux de la période 2014-2023.
26 JANVIER est la journée la plus foudroyée de l’année avec 996 éclairs nuage-sol enregistrés.
Niveau kéraunique (NK)6 | Densité de foudroiement (NG)8 | Densité de points de contact (Nsg)9 |
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NK = 64 jours d’orage Moyenne sur la période 2014-2023 : 82 jours d’orage / an. |
NG = 0,24 éclairs nuage-sol par km² Moyenne sur la période 2014-2023 : 0,34 éclairs nuage-sol / km² / an. |
NSG = 0,31 impacts au sol par km² Moyenne sur la période 2014-2023 : 0,46 impacts au sol / km² / an. |
Niveau kéraunique
Classement par province
Province nord | Province sud | Province des îles Loyauté |
---|---|---|
NK = 51 jours d’orage en 2023 Moyenne sur la période 2014-2023 NK = 66 jours d’orage / an |
NK = 36 jours d’orage en 2023 Moyenne sur la période 2014-2023 NK = 52 jours d’orage / an |
NK = 24 jours d’orage en 2023 Moyenne sur la période 2014-2023 NK = 36 jours d’orage / an |
Top 3 des communes
Densité de foudroiement
Classement par province
Province nord | Province sud | Province des îles Loyauté |
---|---|---|
NG = 0,28 éclairs nuage-sol par km² en 2023 Moyenne sur la période 2014-2023 NG = 0,31 éclairs nuage-sol / km² / an |
NG = 0,23 éclairs nuage-sol par km² en 2023 Moyenne sur la période 2014-2023 NG = 0,44 éclairs nuage-sol / km² / an |
NG = 0,20 éclairs nuage-sol par km² en 2023 Moyenne sur la période 2014-2023 NG = 0,34 éclairs nuage-sol / km² / an |
Top 3 des communes
Densité de points de contact
Classement par province
Province nord | Province sud | Province des îles Loyauté |
---|---|---|
NSG = 0,39 impacts au sol par km² en 2023 Moyenne sur la période 2014-2023 NSG = 0,43 impacts au sol / km² / an |
NSG = 0,30 impacts au sol par km² en 2023 Moyenne sur la période 2014-2023 NSG = 0,55 impacts au sol / km² / an |
NSG = 0,26 impacts au sol par km² en 2023 Moyenne sur la période 2014-2023 NSG= 0,47 impacts au sol / km² / an |
Top 3 des communes