Couverture nuageuse (ou nébulosité totale) : fraction de la voûte céleste occultée en un lieu et à un instant donné par l'ensemble des nuages présents dans le ciel quelque soit leurs caractéristiques. Elle est exprimée ici en pourcentage.
Front chaud : Surface de séparation entre deux masses d’air de températures différentes, l’air chaud repoussant l’air froid. Sur les cartes météo, l’intersection de cette surface avec le sol est représentée par une ligne à demi cercles (rouge). L’arrivée d’un front chaud est généralement annoncée par une augmentation de la nébulosité, l’arrivée de pluies, puis par une rotation des vents au secteur nord (dans l’hémisphère Sud).
Font froid : surface de séparation entre deux masses d’air de températures différentes, l’air froid repoussant l’air chaud. Sur les cartes météo, l’intersection de cette surface avec le sol est représentée par une ligne à triangles (bleue). L’arrivée d’un front froid est généralement annoncée par un renforcement du vent et un renforcement temporaire des précipitations. Souvent, à l’arrière du front froid, le vent est irrégulier en force et en direction, des éclaircies apparaissent, les nuages deviennent cumuliformes, la visibilité s’améliore et les précipitations se présentent sous forme d’averse. C’est le temps à grains des marins (ciel de traîne).
Les fronts froids sont généralement associés à des dépressions circulant d’ouest en est en mer de Tasman, de la Tasmanie vers la Nouvelle-Zélande. Il arrive, plus particulièrement en saison fraîche, que l’extrémité de ces fronts froids traverse la Nouvelle-Calédonie. Au passage du front, le vent s’oriente au secteur ouest et se renforce. Quand cette irruption des vents d’ouest est soudaine et brutale, on parle de « coup d’ouest ».
Front occlus (ou occlusion) : Front résultant de la réunion d’un front chaud et d’un front froid. Le secteur chaud a été rejeté en altitude, mais il continue à générer des précipitations.
Grains : phénomène lié à la présence de gros cumulus ou de cumulonimbus, caractérisé par une aggravation brutale mais passagère du temps : précipitations violentes, parfois orageuses, fortes rafales de vent dépassant le vent moyen d´au moins 15 noeuds. C´est sous le vent du nuage que les fortes rafales sont le plus à craindre.
Houle : En un lieu donné, vagues non engendrées par le vent local mais formées ailleurs et s'étant propagées. La houle a toujours un aspect plus régulier plus ordonné, que la mer du vent et sa période est plus longue (6 à 20 secondes). Sa direction est totalement indépendante de la direction du vent local.
Hauteur de la houle : Hauteur H1/3 (hauteur moyenne du tiers des vagues les plus hautes).
Houle totale : La houle totale est la superposition de toutes les houles présentes en un point donné. En effet, en pleine mer, en un lieu donné, il y a souvent plusieurs houles qui se superposent.
Houle primaire : La houle primaire correspond à la houle ayant le plus d'énergie parmi les différentes houles présentes. L'énergie de la houle est caractérisée par la combinaison de la hauteur et de la période.
Houle secondaire : La houle secondaire correspond à une houle avec des caractéristiques (direction et période) différentes et une énergie plus faible comparée à la houle primaire.
Mer du vent : En un lieu, vagues créées par le vent en ce lieu et à cet instant (contrairement à la houle qui a été crée par un vent qui n'est pas le vent présent). La mer du vent a toujours un aspect plus chaotique que la houle, avec une période généralement inférieure à 6 secondes. Sa direction est identique à celle du vent.
Mer totale ou état de la mer : Etat de la surface résultant de la superposition des trains de houle et des vagues engendrées par le vent (mer du vent). Pour décrire la mer totale, on n'utilise ni la hauteur maximale des vagues (trop grande), ni la hauteur moyenne (trop faible) mais la hauteur moyenne du tiers des vagues les plus hautes. Cette hauteur caractéristique est appelée H1/3.
Rafale : renforcement brutal et passager du vent. Une rafale peut atteindre une vitesse supérieure de 50 % à celle du vent moyen. La vitesse d´une rafale s´exprime en nœuds, l´échelle Beaufort étant réservée au vent moyen. Lorsque la vitesse du vent instantané dépasse de 10 à 15 nœuds la vitesse du vent moyen, les bulletins météorologiques français utilisent le terme « rafales ». Ils utilisent les expressions « fortes rafales » lorsque cette différence atteint 15 à 25 nœuds et « violentes rafales » lorsqu´elle dépasse 25 nœuds.
Temps sensible : décrit les conditions météorologiques dominantes sur une zone donnée : pluie (rain), averses (showers), grains (squalls), grêle (hail), brouillard (fog), neige (snow), orage (thunderstorm), etc., avec parfois une notion de durée, épars (at times), temporaires (temporarily), occasionnels (occasional), se dissipant ou s´atténuant (dying out), etc.
Vent moyen : par convention, en météorologie, le vent moyen est un vent moyenné sur 10 minutes et mesuré à une hauteur de 10 mètres. Les bulletins météorologiques français font toujours référence au vent moyen. Les rafales peuvent dépasser de 50% le vent moyen. Indépendamment de l´hémisphère, on dit que le vent « tourne » lorsque sa direction varie selon le sens des aiguilles d´une montre et qu´il « revient » lorsque sa direction varie selon le sens inverse des aiguilles d´une montre.
ZCIT : zone de convergence intertropicale. Zone de rencontre des alizés de l´hémisphère nord et de l´hémisphère sud. Les grains, orageux ou non, y sont fréquents. Les marins lui ont donné le nom de pot au noir.